L'automne approche, c'est un peu déprimant, mais avec l'automne vient les différents salon de l'auto qui annoncent les nouveaux modèles 2012. Le prochain en liste est le Salon de Francfort, qui aura lieu à partir du 15 septembre. On a déjà quelques avant-premières et je vous les propose aujourd'hui.
2011 BMW i3 Concept.
Les avant-premières du Salon de Francfort commencent à faire leur apparition. BMW nous dévoile ainsi la i3 Concept, qui se veut une petite voiture citadine complètement électrique. Comme la plupart des voitures de ce type elle utilise des batteries situées sous le plancher pour un centre gravité plus bas et plus d’espace dans l’habitacle. Le moteur propulse les roues arrières et produit 170 Hp et 184 lb-ft de couple à partir de 0 tr/min. C’est suffisant pour amener la voiture à 60 km/h en moins de 4 secondes et à 100 km/h en moins de 8 secondes. Le communiqué de presse ne donnait pas de données quant à l’autonomie ou les temps de recharge. Par contre, on sait que tous les équipements de l’habitacle seront optimisés pour la plus faible consommation électrique possible et que la pédale d’accélérateur pourra être modulée électroniquement pour ne pas vider les batteries. Le tout dans le mode ECO Pro. À voir donc au Salon de Francfort où on aura probablement plus de détails techniques.
2011 BMW i8 Concept.
Même histoire pour la BMW i8, mais cette fois on parle d’une voiture sport et peut-être même de la remplaçante de l’actuelle M3, si on en croit les rumeurs qui circulent au sujet de cette voiture. Contrairement à la i3, la i8 est une hybride rechargeable (plug-in hybrid) . Elle a donc un moteur thermique à essence et un moteur électrique. Ce dernier est placé sur l’essieu et s’occupe de le propulser. Il s’agit du même moteur que la i3 plus haut. Le moteur essence quant à lui, s’occupe des roues arrières. C’est un 3 cylindres en ligne développant 220 Hp et 221 lb-ft de couple. Injection directe? Turbo-compresseur? Probablement, mais le communiqué de presse était plutôt muet à ce sujet.
Néanmoins, BMW affirme que le tout pourra fonctionner ensemble ce qui donne une puissance totale de 390 Hp et 405 lb-ft de couple. Dans une voiture typiquement sport et étant construite en plastique renforcé de fibre de carbone, ça décoiffe quelque peu. On nous promet un 0-100 km/h en moins de 5 secondes, le tout pour une consommation moyenne de 3,0 litres/100 km. Cette dernière ne devrait pas dépasser les 5 ou 7 litres/100km en conduite agressive voir sportive. La voiture peut rouler en tout électrique pendant 35 km, mais on a pas de détails sur la vitesse maxi à laquelle on peut rouler pour obtenir cette performance, on peut gager sur environ 100 km/h ou peut-être moins.
Bien que cela reste un concept, il s’agit tout de même d’une version plus évoluée et étoffé du concept Vision Efficient Dynamics qui avait vu le jour voilà un certain temps. C’est donc la 2ième génération de ce concept et il est ainsi beaucoup plus proche d’un modèle de production que son prédécesseur. Reste à voir si BMW aura le culot de commercialiser une telle voiture. On en aura le cœur net à Francfort.
2011 Brabus Mercedes-Benz Classe-SLK.
Brabus, la firme de «tuning» allemande nous présente ses premiers kits pour la Mercedes-Benz Classe-SLK. On peut commander de nouveaux éléments de carrosserie ainsi que des nouvelles roues de 20 pouces. Les ressorts de la suspension peuvent aussi être changés avec des éléments calibrés pour le diamètre des nouvelles roues, tout en gardant les amortisseurs d’origine. La voiture perd ainsi 30 mm de garde au sol. Les freins quant à eux peuvent être remplacés par différent kit Brabus.
Mais le clou du spectacle est surtout le nouveau processeur ECO PowerXtra. Pour l’instant seulement disponible avec les moteurs essence, il s’agit d’un ordinateur de contrôle moteur auxiliaire qui vient se brancher entre les différents capteurs et l’ordinateur d’origine. Le tout permet de reprogrammer les cartographies d’injection. Dans la SLK200, cela donne une majoration de 26 Hp et 22 lb-ft de couple, tandis que dans la SLK250 la puissance grimpe de 204 à 230 Hp. Cette dernière peut aussi recevoir un nouvel échangeur air-air et une nouvelle soupape de régulation pour le turbo-compresseur. La puissance grimpe alors à 240 Hp et 273 lb-ft de couple. Le 0-100 km/h chute à 6,2 secondes et la vitesse maxi est toujours limitée électroniquement à 250 km/h. Disponible dès maintenant dans les concessionnaires Mercedes-Benz participant et chez les spécialistes.
2011 Cadillac Ciel Concept.
Un concept pur pour Cadillac. La Ciel a été présenté au concours d’élégance de Pebble Beach voilà quelque semaines. Il s’agit d’une décapotable 4 passagers avec des portes suicide. Le concept est propulsé par un système hybride avec un V6 de 3,6 litres à injection directe et double turbo-compresseurs. Le tout n’étant qu’une étude de style on a pas plus de détails techniques. On peut quand l’admirer dans les photos fournis et éventuellement certaines touches de style feront leur apparition sur les prochains modèles de la marque.
2012 Honda Crosstour.
Honda revampe un peu son multi-segment Crosstour. Dans l’exercice le nom change de Accord Crosstour à Crosstour tout court. Les changements sont plutôt minime et il faudra avoir les deux modèles côte à côte pour vraiment voir une différence. Pour mémoire, le Crosstour est propulsé par un V6 de 3,5 litres avec la distribution variable i-VTEC et un système de mitigation des cylindres VCM. Le tout produit 271 Hp à 6 200 tr/min et 254 lb-ft à 5 000 tr/min. La consommation quant à elle, s’établit à 11,2 litres/100 km en moyenne. Dans les concessions dès cet automne avec une transmission automatique, en traction avant ou traction intégrale.
2011 Honda CR-Z Mugen RR Concept.
Un concept pur de chez M-TEC, une compagnie japonaise de «tuning» . Il ne s’agit que d’éléments de carrosserie, mais j’ai pensé que ça pourrait vous intéresser. Aussi, ce n’est qu’un prototype unique aucune intention de commercialiser la chose.
2012 Infiniti FX35.
Infiniti renouvelle sa gamme FX. Il s’agit surtout d’un effort cosmétique avec une nouvelle face avant, des éléments de tableau de bord modernisés et des sièges chauffants en équipement standard. La mécanique reste identique et on pourra se le procurer à la fin de l’automne ou au début de l’hiver.
2011 Infiniti JX Concept.
Présenté au concours d’élégance de Pebble Beach, le JX Concept représente la version de pré-production du nouveau multi-segment à 7 passagers et 3 rangées de sièges. On a pas beaucoup de détails techniques pour l’instant, mais on sait que le véhicule sera disponible avec un V6 et une transmission CVT. On peut déjà tabler sur le VQ37 qui opère dans plusieurs modèles Infiniti. On aura plus de détails au mois de novembre au moment du Salon de Los Angeles et le véhicule devrait rejoindre les concessions dès le printemps 2012.
2013 Lexus GS 350.
Encore une nouveauté présenté à Pebble Beach en Californie, la GS 350 est une toute nouvelle voiture. La plate-forme est complètement inédite et est une amélioration par rapport à l’ancienne génération. Le châssis est plus rigide et les voies avant et arrière ont été majoré, de 40 et 50 mm respectivement. La suspension avant est maintenant en aluminium et l’arrière reçoit une nouvelle configuration multi-bras, en aluminium elle aussi. Les freins utilisent des étriers à 4 pistons en aluminium. Le but étant de réduire la masse non-suspendue et ainsi fournir un comportement routier plus incisif à la voiture. La motorisation reste identique et le véhicule devrait faire son entrée en concession au premier trimestre 2012. On aura probablement plus de détails techniques à ce moment.
2013 Mazda CX-5.
Mazda nous dévoile en avant-première son tout nouveau CX-5. Il vient se placer directement sous l’actuel CX-7 et remplacera probablement le Tribute. On a pas beaucoup de détails pour l’instant, mais on nous en promet beaucoup plus au Salon de Francfort. Ce qu’on sait en ce moment, est qu’il recevra les technologies SKYACTIV développées par Mazda. Côté moteur, il s’agit d’un nouveau 4 cylindres essence de 2,0 litres avec un taux de compression très élevé de 14 :1. L’Europe recevra un nouveau diesel 4 cylindres de 2,2 litres. Les deux moteurs seront disponible en version «Standard Power» et «High Power», évidemment puissance standard et puissance élevé. On a pas les chiffres de puissance et de couple pour le moment. On nous promet une commercialisation progressive à partir du premier trimestre 2012.
2011/08/18
Impression de conduite: 2011 Dodge Journey SE Plus
Introduction.
Pour le millésime 2011, le groupe Chrysler a presque entièrement renouvelé sa gamme de véhicules offerts. Les années de vache-maigre avant 2008, avait faillis faire fermer la compagnie, mais avec l’injection de fonds des gouvernements canadiens et américains, Chrysler a su rester à flot. De plus, les bonnes décisions ont été prises au bon moment, en investissant dans la flotte de véhicule offerte. La qualité s’est grandement améliorée et cela a eu son effet, puisque Chrysler a retrouvé une certaine profitabilité et a aussi pu rembourser une partie de sa dette envers les gouvernements. C’est bien pour nous à deux niveaux. Premièrement, nos deniers durement gagné et donner au gouvernement n’ont pas servi à sauver une compagnie voué à l’extinction et aussi, on a droit à de bien meilleurs produit de la part de Chrysler à un prix raisonnable. Alors je vous propose donc aujourd’hui, un petit essai d’un des véhicules qui a été rajeunis à l’aide de l’argent de vos taxes et impôts, on parle du Dodge Journey.
En 2011, le Journey amorce sa carrière internationale. En effet, avec l’arrivée du groupe Fiat dans les finances de Chrysler, le Journey est maintenant offert en Europe sous la forme du Fiat Freemont. À part les différents badges et le nom de modèle, il est parfaitement identique au Journey que nous avons au Canada. Bien sûr, je ne l’ai pas essayé, mais j’imagine que mon essai plaira à mes lecteurs d’outre-mer. La version que j’ai essayée est le SE Plus, qui se détail à partir de 20 495$. Une coche en dessous on retrouve le SE avec l’ensemble Valeur Plus pour 18 995$. Ces deux véhicules sont équipés d’un quatre cylindres de 2,4 litres. Un V6 de 3,6 litres est disponible dans la version SXT pour 23 995$ et la transmission intégrale arrive avec le R/T pour 28 995$. Alors, allons voir de ce pas ce qui a été amélioré dans le Journey 2011.
Finition et intérieur.
C’est probablement dans l’habitacle que la différence entre un Journey 2010 et un Journey 2011 est la plus frappante. Dodge a tout simplement fait un pas de géant à ce niveau. Auparavant, la finition des habitacles de la compagnie américaine laissait grandement à désirer. Ce n’est certainement plus le cas avec la nouvelle mouture. Sans exagérer on est au niveau des meilleures réalisations de la catégorie, incluant Volkswagen. Les matériaux utilisés sont de bonne qualité, avec des plastiques mous, des tissus de qualité et j’en passe. On a même des appliqués en plastique style aluminium brossé et pour une fois c’est bien réussi. Fallait bien que ce soit Dodge qui réussisse le coup! L’assemblage est peut-être un peu moins bon que certains compétiteurs, mais c’est plus que tolérable. Le dessin de la planche de bord est aussi à souligner, il est à la fois intéressant et moderne, ce qui ne fut pas toujours le cas chez la compagnie américaine.
Le reste des éléments de l’habitacle sont moins impressionnant, mais on a rien de vraiment méchant. Le siège du conducteur est confortable. Par contre, il manque un peu de support. Disons qu’il est plus format américain moyen que format Phil et ça se ressent dans les courbes prononcées. L’espace à cet endroit est suffisant et la position de conduite, bien que haute, est correcte. La visibilité vers l’avant est aussi sans reproches, si ce n’est que le véhicule est peut-être un peu difficile à placer sur la route à cause du capot un peu trop grand. On a pas non plus d’angle morts important et la visibilité arrière est suffisante.
À l’arrière l’espace est de bonne dimension et le coffre est gigantissime. Les banquettes arrière sont rabattable 60/40 et cela donne un fond plat jusqu’à l’avant. Le siège passager se rabattant aussi à plat. En option dans le modèle essayée on a droit à une troisième rangée de bancs qui se camoufle dans le plancher du coffre. Pour enfants seulement, parce que l’espace est plutôt exiguë à cet endroit. Si cela doit absolument être des adultes, alors pour courts trajets uniquement. Aussi, on a plein de coffres et autres cubicules disposer un peu partout dans la voiture, soit dans le plancher ou dans le tableau de bord. Il faudra vraiment avoir beaucoup de matériel à transporter pour manquer d’espace dans le Journey.
La climatisation et différentes fonctions du véhicule sont accessible via un écran tactile qui trône au centre du tableau de bord. Il est facile d’utilisation et la présentation est agréable. De plus, on a droit à un autre écran multifonctions entre le compte-tours et le compteur de vitesse. Le système de son de base est correct sans plus, mais on peut commander des systèmes plus perfectionnés qui semblent être assez performants. De toute façon, cela n’a jamais été une faiblesse chez Dodge.
Tenue de route et performance.
Sous le capot du Journey 2011 on retrouve d’autres nouveautés. Quoique mon modèle d’essai reçoit le même moteur dont il était équipé en 2010. Il s’agit d’un 4 cylindres en ligne de 2,4 litres, le fameux GEMA, qui anime plusieurs véhicules du fabricant américain. Il s’agit d’un moteur conçu et fabriqué en collaboration avec Mitsubishi et Hyundai. Son bloc et sa culasse sont en aluminium et on retrouve dans cette dernière, un double arbre à cames en tête avec une distribution variable sur la came d’admission seulement. L’injection est électronique séquentielle multipoint. Tout comme dans le reste des véhicules Chrysler qui en sont équipé, il développe 172 Hp à 6 000 tr/min et 165 lb-ft à 4 400 tr/min. J’aurais tendance à dire que dans le Journey c’est un peu limite. Il garde les même défauts que partout ailleurs, avec un bruit de moulin à coudre désagréable et un accélérateur paresseux. Au moins, l’insonorisation du Journey nous sauve de son bruit industriel jusque dans la stratosphère du compte-tours. Les accélérations sont dans la moyenne et cela permet de bien se débrouiller en ville. Par contre, une fois sur autoroute le moteur semble s’essouffler et vaudra mieux prévoir ses dépassements à l’avance. Personne ne lui demande de se transformer en voiture de courses, mais si les performances font parties de vos critères d’achat vaudrait mieux passer au V6.
Je n’ai malheureusement pas essayé ce dernier, mais la plupart des journalistes automobiles en disent beaucoup de bien. Le Pentastar est un V6 de 3,6 litres avec un angle de 60 degrés. Le bloc et la culasse sont en aluminium et il est équipé d’un double arbre à cames en tête de 24 soupapes. La distribution est variable sur la came d’admission et d’échappement et l’injection est électronique séquentielle multipoint avec l’allumage direct. Dépendant de l’application, les niveaux de puissance diffèrent. Dans le Journey il développe 283 Hp à 6 350 tr/min et 260 lb-ft à 4 800 tr/min. C’est 111 Hp de plus que le 2,4 litres et cela fait des miracles pour les temps d’accélérations. Le 0-100 km/h est effectué en 7,5 secondes et le ¼ de mile en 15,9 secondes à une vitesse finale de 140 km/h. Malheureusement la consommation en prend pour son rhume, avec 19 mpg en ville et 30 mpg sur autoroute.
Côté transmission avec le 2,4 litres on a droit à une transmission automatique à 4 rapports. Elle s’acquitte de sa tâche plutôt bien. Les changements de rapports étant doux et opportun. En fait, je ne me rappel plus en détails de son comportement ce qui est bon signe puisqu’elle n’a pas de défauts majeurs. On aurait seulement souhaité un autre rapport pour plus d’économie d’essence. Une transmission à 6 rapports est offerte, mais il vous faudra vous équiper du V6, puisqu’elle est uniquement disponible avec ce dernier. De plus, la traction intégrale devient disponible uniquement avec ce moteur. Je n’ai pas eu la chance d’essayer les deux items, mais il ne devrait pas y avoir de gros problème de ce côté.
Reste le châssis, qui ma foi n’est pas mal du tout, surtout pour ce genre de véhicule. La direction est plutôt ordinaire, avec un transfert d’information suffisant, mais qui pourrait être mieux. Son action est précise et elle est relativement bien calibrée. On a un grip suffisant pour le genre de situation auxquels le véhicule sera confronté dans la vie de tous les jours et malgré son apparence, on conduit le Journey beaucoup plus comme une voiture qu’un camion. La suspension est confortable et sait bien absorber les petites imperfections, pour les plus grosses ça cogne un peu dans le châssis. Avec l’insonorisation, qui est très bonne, et la douceur de roulement, on a une nette impression de qualité. Le freinage est adéquat avec une attaque moyenne à la pédale. Il s’agit plus d’un interrupteur que d’un contrôle vraiment modulable, mais encore une fois, c’est plus que suffisant pour le rôle que le véhicule aura dans votre famille. Bref, rien pour se faire des frayeurs, mais agréable à conduire néanmoins.
Fiabilité.
Pour ce qui est de la fiabilité, il n’y a pas vraiment d’inquiétude à avoir. Le moteur 2,4 litres est éprouvé et travail dans les produits Chrysler depuis un bout de temps. Restera à voir avec le nouveau V6, mais je n’ai pas d’inquiétude de ce côté. Il faudra faire attention aux transmissions qui semblent encore être un point faible chez Chrysler. Sinon, il s’agit tout de même d’un nouveau modèle, alors le temps nous dira s’il est vraiment fiable.
Conclusion.
Chrysler a vraiment réussi un tour de force pour 2011. La gamme est presque totalement renouvelée et la qualité des produits a énormément évolué. Le Journey en est un très bon exemple du renouveau de la compagnie. Et même lorsqu’on le compare à ses compétiteurs, il sait garder la tête haute. Rare sont les véhicules qui offrent autant d’espace cargo et de rangement dans une voiture pouvant accueillir 7 passagers. De plus, on ne fait pas vraiment de compromis côté agrément de conduite et confort. Un vrai gagnant, à acheter sans aucune hésitation, si on a besoin d’un tel véhicule.
Design et finition : 4/5
Moteur et performance : 3/5
Tenue de route et confort : 4/5
Fiabilité : 3/5
Total : 14/20
Pour le millésime 2011, le groupe Chrysler a presque entièrement renouvelé sa gamme de véhicules offerts. Les années de vache-maigre avant 2008, avait faillis faire fermer la compagnie, mais avec l’injection de fonds des gouvernements canadiens et américains, Chrysler a su rester à flot. De plus, les bonnes décisions ont été prises au bon moment, en investissant dans la flotte de véhicule offerte. La qualité s’est grandement améliorée et cela a eu son effet, puisque Chrysler a retrouvé une certaine profitabilité et a aussi pu rembourser une partie de sa dette envers les gouvernements. C’est bien pour nous à deux niveaux. Premièrement, nos deniers durement gagné et donner au gouvernement n’ont pas servi à sauver une compagnie voué à l’extinction et aussi, on a droit à de bien meilleurs produit de la part de Chrysler à un prix raisonnable. Alors je vous propose donc aujourd’hui, un petit essai d’un des véhicules qui a été rajeunis à l’aide de l’argent de vos taxes et impôts, on parle du Dodge Journey.
En 2011, le Journey amorce sa carrière internationale. En effet, avec l’arrivée du groupe Fiat dans les finances de Chrysler, le Journey est maintenant offert en Europe sous la forme du Fiat Freemont. À part les différents badges et le nom de modèle, il est parfaitement identique au Journey que nous avons au Canada. Bien sûr, je ne l’ai pas essayé, mais j’imagine que mon essai plaira à mes lecteurs d’outre-mer. La version que j’ai essayée est le SE Plus, qui se détail à partir de 20 495$. Une coche en dessous on retrouve le SE avec l’ensemble Valeur Plus pour 18 995$. Ces deux véhicules sont équipés d’un quatre cylindres de 2,4 litres. Un V6 de 3,6 litres est disponible dans la version SXT pour 23 995$ et la transmission intégrale arrive avec le R/T pour 28 995$. Alors, allons voir de ce pas ce qui a été amélioré dans le Journey 2011.
Finition et intérieur.
C’est probablement dans l’habitacle que la différence entre un Journey 2010 et un Journey 2011 est la plus frappante. Dodge a tout simplement fait un pas de géant à ce niveau. Auparavant, la finition des habitacles de la compagnie américaine laissait grandement à désirer. Ce n’est certainement plus le cas avec la nouvelle mouture. Sans exagérer on est au niveau des meilleures réalisations de la catégorie, incluant Volkswagen. Les matériaux utilisés sont de bonne qualité, avec des plastiques mous, des tissus de qualité et j’en passe. On a même des appliqués en plastique style aluminium brossé et pour une fois c’est bien réussi. Fallait bien que ce soit Dodge qui réussisse le coup! L’assemblage est peut-être un peu moins bon que certains compétiteurs, mais c’est plus que tolérable. Le dessin de la planche de bord est aussi à souligner, il est à la fois intéressant et moderne, ce qui ne fut pas toujours le cas chez la compagnie américaine.
Le reste des éléments de l’habitacle sont moins impressionnant, mais on a rien de vraiment méchant. Le siège du conducteur est confortable. Par contre, il manque un peu de support. Disons qu’il est plus format américain moyen que format Phil et ça se ressent dans les courbes prononcées. L’espace à cet endroit est suffisant et la position de conduite, bien que haute, est correcte. La visibilité vers l’avant est aussi sans reproches, si ce n’est que le véhicule est peut-être un peu difficile à placer sur la route à cause du capot un peu trop grand. On a pas non plus d’angle morts important et la visibilité arrière est suffisante.
À l’arrière l’espace est de bonne dimension et le coffre est gigantissime. Les banquettes arrière sont rabattable 60/40 et cela donne un fond plat jusqu’à l’avant. Le siège passager se rabattant aussi à plat. En option dans le modèle essayée on a droit à une troisième rangée de bancs qui se camoufle dans le plancher du coffre. Pour enfants seulement, parce que l’espace est plutôt exiguë à cet endroit. Si cela doit absolument être des adultes, alors pour courts trajets uniquement. Aussi, on a plein de coffres et autres cubicules disposer un peu partout dans la voiture, soit dans le plancher ou dans le tableau de bord. Il faudra vraiment avoir beaucoup de matériel à transporter pour manquer d’espace dans le Journey.
La climatisation et différentes fonctions du véhicule sont accessible via un écran tactile qui trône au centre du tableau de bord. Il est facile d’utilisation et la présentation est agréable. De plus, on a droit à un autre écran multifonctions entre le compte-tours et le compteur de vitesse. Le système de son de base est correct sans plus, mais on peut commander des systèmes plus perfectionnés qui semblent être assez performants. De toute façon, cela n’a jamais été une faiblesse chez Dodge.
Tenue de route et performance.
Sous le capot du Journey 2011 on retrouve d’autres nouveautés. Quoique mon modèle d’essai reçoit le même moteur dont il était équipé en 2010. Il s’agit d’un 4 cylindres en ligne de 2,4 litres, le fameux GEMA, qui anime plusieurs véhicules du fabricant américain. Il s’agit d’un moteur conçu et fabriqué en collaboration avec Mitsubishi et Hyundai. Son bloc et sa culasse sont en aluminium et on retrouve dans cette dernière, un double arbre à cames en tête avec une distribution variable sur la came d’admission seulement. L’injection est électronique séquentielle multipoint. Tout comme dans le reste des véhicules Chrysler qui en sont équipé, il développe 172 Hp à 6 000 tr/min et 165 lb-ft à 4 400 tr/min. J’aurais tendance à dire que dans le Journey c’est un peu limite. Il garde les même défauts que partout ailleurs, avec un bruit de moulin à coudre désagréable et un accélérateur paresseux. Au moins, l’insonorisation du Journey nous sauve de son bruit industriel jusque dans la stratosphère du compte-tours. Les accélérations sont dans la moyenne et cela permet de bien se débrouiller en ville. Par contre, une fois sur autoroute le moteur semble s’essouffler et vaudra mieux prévoir ses dépassements à l’avance. Personne ne lui demande de se transformer en voiture de courses, mais si les performances font parties de vos critères d’achat vaudrait mieux passer au V6.
Je n’ai malheureusement pas essayé ce dernier, mais la plupart des journalistes automobiles en disent beaucoup de bien. Le Pentastar est un V6 de 3,6 litres avec un angle de 60 degrés. Le bloc et la culasse sont en aluminium et il est équipé d’un double arbre à cames en tête de 24 soupapes. La distribution est variable sur la came d’admission et d’échappement et l’injection est électronique séquentielle multipoint avec l’allumage direct. Dépendant de l’application, les niveaux de puissance diffèrent. Dans le Journey il développe 283 Hp à 6 350 tr/min et 260 lb-ft à 4 800 tr/min. C’est 111 Hp de plus que le 2,4 litres et cela fait des miracles pour les temps d’accélérations. Le 0-100 km/h est effectué en 7,5 secondes et le ¼ de mile en 15,9 secondes à une vitesse finale de 140 km/h. Malheureusement la consommation en prend pour son rhume, avec 19 mpg en ville et 30 mpg sur autoroute.
Côté transmission avec le 2,4 litres on a droit à une transmission automatique à 4 rapports. Elle s’acquitte de sa tâche plutôt bien. Les changements de rapports étant doux et opportun. En fait, je ne me rappel plus en détails de son comportement ce qui est bon signe puisqu’elle n’a pas de défauts majeurs. On aurait seulement souhaité un autre rapport pour plus d’économie d’essence. Une transmission à 6 rapports est offerte, mais il vous faudra vous équiper du V6, puisqu’elle est uniquement disponible avec ce dernier. De plus, la traction intégrale devient disponible uniquement avec ce moteur. Je n’ai pas eu la chance d’essayer les deux items, mais il ne devrait pas y avoir de gros problème de ce côté.
Reste le châssis, qui ma foi n’est pas mal du tout, surtout pour ce genre de véhicule. La direction est plutôt ordinaire, avec un transfert d’information suffisant, mais qui pourrait être mieux. Son action est précise et elle est relativement bien calibrée. On a un grip suffisant pour le genre de situation auxquels le véhicule sera confronté dans la vie de tous les jours et malgré son apparence, on conduit le Journey beaucoup plus comme une voiture qu’un camion. La suspension est confortable et sait bien absorber les petites imperfections, pour les plus grosses ça cogne un peu dans le châssis. Avec l’insonorisation, qui est très bonne, et la douceur de roulement, on a une nette impression de qualité. Le freinage est adéquat avec une attaque moyenne à la pédale. Il s’agit plus d’un interrupteur que d’un contrôle vraiment modulable, mais encore une fois, c’est plus que suffisant pour le rôle que le véhicule aura dans votre famille. Bref, rien pour se faire des frayeurs, mais agréable à conduire néanmoins.
Fiabilité.
Pour ce qui est de la fiabilité, il n’y a pas vraiment d’inquiétude à avoir. Le moteur 2,4 litres est éprouvé et travail dans les produits Chrysler depuis un bout de temps. Restera à voir avec le nouveau V6, mais je n’ai pas d’inquiétude de ce côté. Il faudra faire attention aux transmissions qui semblent encore être un point faible chez Chrysler. Sinon, il s’agit tout de même d’un nouveau modèle, alors le temps nous dira s’il est vraiment fiable.
Conclusion.
Chrysler a vraiment réussi un tour de force pour 2011. La gamme est presque totalement renouvelée et la qualité des produits a énormément évolué. Le Journey en est un très bon exemple du renouveau de la compagnie. Et même lorsqu’on le compare à ses compétiteurs, il sait garder la tête haute. Rare sont les véhicules qui offrent autant d’espace cargo et de rangement dans une voiture pouvant accueillir 7 passagers. De plus, on ne fait pas vraiment de compromis côté agrément de conduite et confort. Un vrai gagnant, à acheter sans aucune hésitation, si on a besoin d’un tel véhicule.
Design et finition : 4/5
Moteur et performance : 3/5
Tenue de route et confort : 4/5
Fiabilité : 3/5
Total : 14/20
2011/08/02
Les dernières nouveautés du mois de juillet.
Je vous présente aujourd'hui les dernières nouveautés du mois de juillet. Les compagnies se préparent tranquillement pas vite au Salon de Francfort au mois de septembre. En attendant, j'ai d'autres essais routiers à vous présenter. Je ferai aussi d'autres capsules mécaniques, si vous avez des suggestions à me faire n'hésitez pas. À vos marques, prêts? Lisez!
2012 Cadillac SRX.
GM nous présente une version mise à jour de son SRX pour 2012. La plate-forme et les équipements restent relativement semblable, les équipements audio et de navigation étant mis au goût des années 2010. Certains détails de l’intérieur et de l’extérieur sont redessinés, mais c’est surtout au niveau de la motorisation qu’il y a le plus de changements. On a droit à un tout nouveau V6 de 3,6 litres. Il est équipé de la distribution variable sur la came d’admission et de l’injection directe. Il développe 308 Hp et 265 lb-ft de couple sur une plage allant de 2 400 à 5 300 tr/min. Ce sera le seul moteur offert dans la gamme SRX et il sera accouplé à une transmission automatique à 6 rapports. Le SRX sera disponible dès cet automne. Par contre, GM n’a pas encore communiqué de prix pour son multi-segment de luxe.
2012 Chevrolet Cruze Hatchback.
Autre nouveauté chez GM, la Cruze Hatchback nous est présenté dans sa version finale de production. On avait déjà eu un avant-goût de la version à 5 portes de la Cruze à la fin de l’année 2010. On était pas certain de la recevoir dans nos concessionnaires et bien qu’il n’y est rien de confirmé pour l’instant, il y a de très grosse chance que ce soit le cas finalement. La version que GM nous présente est la version européenne par contre et il faudra attendre un peu pour avoir les détails techniques de notre version à nous. À part le changement de carrosserie et quelques ajustements au niveau de la suspension, la mécanique reste identique. À voir probablement vers la fin de l’automne ou au plus tard au printemps 2012.
2012 Ferrari 458 Italia Grand Am.
Ni plus, ni moins que la version de course 458 GT3, mais adapté aux règlements de la série Grand Am américaine. La puissance passe à 500 Hp et exit les freins ABS et le contrôle de traction. La cage de sécurité est modifié pour être plus résistante aux impacts latéraux et sinon, le tout reste plutôt semblable au modèle européen. À voir bientôt aux 12 heures de Daytona.
2011 Honda CR-V Concept.
Honda nous affirme qu’il s’agit d’un concept, mais en fait, on a droit à la version de production presque finale du nouveau CR-V 4ième génération. À l’instar de la nouvelle Civic, l’extérieur de la voiture ne devrait pas changer beaucoup. Le communiqué de presse ne donnait aucun détail quant à la mécanique de l’engin, il faudra attendre plus près de la date de commercialisation qui est donné pour être au printemps 2012.
2012 Mercedes-Benz C63 AMG Coupe Black Series.
Mercedes nous refait le coup de la Black, mais cette fois c’est un peu moins extrême. Rappelons-nous la SL65 AMG Black Series, qui tenait plus de la voiture de course que d’une voiture de grand tourisme. En fait, pour la C63, la différence est dans les détails. Les réglages du châssis ont été raffermis pour plus de précision tout comme la direction électrique qui reçoit une programmation spécifique. Seul la transmission à double embrayage et 7 rapports SPEEDSHIFT MCT est disponible et dans la Black, reçoit une fonction RACE START plus pointu permettant des départs canon à tout coup. Le plus gros du travail a été accompli dans le moteur qui reçoit, les pistons, bielles et vilebrequin de la SLS. On revoit la cartographie moteur en conséquence et c’est 517 Hp qu’on à la clé. Le couple grimpe aussi en conséquence, avec 457 lb-ft disponible sous votre pied droit. Le 0 à 100 km/h chute à 4,2 secondes avec toute cette cavalerie. Il vous faudra 115 430 euros et le tout sera disponible en janvier 2012.
2012 Mercedes-Benz E63 AMG familiale.
Mercedes nous présente la version familiale de la très sportive E63 AMG berline. Pas de changement mécanique, seulement un énorme coffre et une capacité de chargement accrue. Malheureusement, la voiture ne fera pas le voyage jusqu’ici, pour l’Europe seulement.
2012 Scion iQ.
On savait déjà que la petite citadine de Toyota allait faire le voyage outre-Altantique, ou plutôt outre-Pacifique, mais on avait pas de date de commercialisation officielle. Eh bien!, c’est chose faite, elle sera disponible en concession au mois d’octobre cet automne. Il vous en coûtera 15 275 $US. Qu’est-ce que ce montant d’argent nous procure? On parle d’une sous-compacte dans les gabarits de la Smart, bien qu’elle soit pas mal plus large. On a quatre vraies places à l’intérieur et le tout est propulsé par un 4 cylindres de 1,3 litres avec 94 Hp et 89 lb-ft de couple, le tout accouplé à une transmission automatique CVT. La voiture sera distribué dans les concessionnaire Scion et on peut s’attendre à un prix sensiblement équivalent au Canada.
2011 Spada Codatronca Monza.
Pour ceux qui connaissent vraiment leurs voitures sports, le nom de Spada et Codatronca, vous dise peut-être quelque chose. Ou pour ceux qui sont fanatique du jeu vidéo Forza Motorsport 3, vous saurez de quoi on parle. Pour les autres, Spada est une firme italienne qui se spécialise dans le design et la conception de voiture concept ou de prototype, à l’instar de Pininfarina ou Bertone. La Codatronca avait vu le jour voilà quelques années, mais était resté à l’état d’unique exemplaire, la compagnie italienne n’ayant pas les reins assez solides pour lancé une production.
Cette fois on nous dit d’entrée de jeu qu’il ne s’agit que d’un prototype. Spada a reçu la commande d’une autre compagnie italienne Anzom, basé à Monza, pour construire une voiture unique pouvant démontré leur savoir faire en matière de design d’objets luxueux (Ils s’occupent du dessin de l’habitacle). Et voilà, la Codatronca Monza était née. On retrouve toujours un châssis tubulaire en acier recouvert d’une carrosserie en fibre de carbone, mais cette fois le toit a disparu pour transformer la voiture en spyder. Sinon côté moteur, on retrouve toujours le V6 de 7,0 litres dérivés de la Corvette. Cette fois-ci, on lui ajoute deux compresseurs volumétriques Rotrex pour l’aider à respirer, comme s’il en avait besoin. Résultat, la puissance grimpe à 720 Hp à 6 200 tr/min et le couple à 700 lb-ft à 4 200 tr/min. Le tout transmis aux roues au travers d’une transmission manuelle à 6 rapports. Les performances annoncées sont dignes d’une supercar avec 3 secondes pour 100 km/h et une vitesse maxi de 335 km/h. Rappelez-vous qu’il s’agit d’une voiture sans toit, alors bonjour votre brushing! Le tout pourra être commandé par vous, gens fortunés, mais à la pièce, puisque Spada n’a aucun plan de commercialisation pour l’instant.
2012 Toyota Hilux.
Mes lecteurs d’Amérique du nord connaissent le Toyota Hilux sous un autre nom. Eh oui! Il s’agit du nouveau Tacoma. Pour 2012, Toyota rajeunit un peu son pick-up compacte. La cabine avant est totalement redessiné ainsi que l’intérieur. Le tout, selon Toyota, pour plus de civilité et un comportement qui se rapproche plus d’une voiture. Les détails communiqués concernent seulement la version européenne. Faudra probablement attendre un peu plus pour la version nord-américaine, si elle est renouvelée, ce qui n’est pas certain. La version européenne reçoit deux moteurs diesel, soit un tout nouveau 4 cylindres en ligne de 2,5 litres et turbo-compressé avec la fameuse technologie D-4D. Ce moteur produit 144 Hp à 3 600 tr/min et 253 lb-ft de couple à 2 000 tr/min. La consommation moyenne est de 32 mpg et le Hilux n’émet que 193 g de CO2 par km. Ce moteur sera disponible en versions deux roues motrices ou quatre roues motrices avec une cabine 2 portes 2 places, 2 portes 5 places et 4 portes 5 places. L’autre moteur est toujours un 4 cylindres en ligne, mais de 3,0 litres cette fois. Il n’a pas changé par rapport à l’ancienne génération et est seulement disponible avec la transmission 4 roues motrices et la cabine 4 portes. Disponible dès cet automne en Europe et dans 135 autres pays et comme je vous disais, faudra attendre la décision de Toyota Canada pour savoir si le facelift fera le voyage jusqu’ici.
2012 Cadillac SRX.
GM nous présente une version mise à jour de son SRX pour 2012. La plate-forme et les équipements restent relativement semblable, les équipements audio et de navigation étant mis au goût des années 2010. Certains détails de l’intérieur et de l’extérieur sont redessinés, mais c’est surtout au niveau de la motorisation qu’il y a le plus de changements. On a droit à un tout nouveau V6 de 3,6 litres. Il est équipé de la distribution variable sur la came d’admission et de l’injection directe. Il développe 308 Hp et 265 lb-ft de couple sur une plage allant de 2 400 à 5 300 tr/min. Ce sera le seul moteur offert dans la gamme SRX et il sera accouplé à une transmission automatique à 6 rapports. Le SRX sera disponible dès cet automne. Par contre, GM n’a pas encore communiqué de prix pour son multi-segment de luxe.
2012 Chevrolet Cruze Hatchback.
Autre nouveauté chez GM, la Cruze Hatchback nous est présenté dans sa version finale de production. On avait déjà eu un avant-goût de la version à 5 portes de la Cruze à la fin de l’année 2010. On était pas certain de la recevoir dans nos concessionnaires et bien qu’il n’y est rien de confirmé pour l’instant, il y a de très grosse chance que ce soit le cas finalement. La version que GM nous présente est la version européenne par contre et il faudra attendre un peu pour avoir les détails techniques de notre version à nous. À part le changement de carrosserie et quelques ajustements au niveau de la suspension, la mécanique reste identique. À voir probablement vers la fin de l’automne ou au plus tard au printemps 2012.
2012 Ferrari 458 Italia Grand Am.
Ni plus, ni moins que la version de course 458 GT3, mais adapté aux règlements de la série Grand Am américaine. La puissance passe à 500 Hp et exit les freins ABS et le contrôle de traction. La cage de sécurité est modifié pour être plus résistante aux impacts latéraux et sinon, le tout reste plutôt semblable au modèle européen. À voir bientôt aux 12 heures de Daytona.
2011 Honda CR-V Concept.
Honda nous affirme qu’il s’agit d’un concept, mais en fait, on a droit à la version de production presque finale du nouveau CR-V 4ième génération. À l’instar de la nouvelle Civic, l’extérieur de la voiture ne devrait pas changer beaucoup. Le communiqué de presse ne donnait aucun détail quant à la mécanique de l’engin, il faudra attendre plus près de la date de commercialisation qui est donné pour être au printemps 2012.
2012 Mercedes-Benz C63 AMG Coupe Black Series.
Mercedes nous refait le coup de la Black, mais cette fois c’est un peu moins extrême. Rappelons-nous la SL65 AMG Black Series, qui tenait plus de la voiture de course que d’une voiture de grand tourisme. En fait, pour la C63, la différence est dans les détails. Les réglages du châssis ont été raffermis pour plus de précision tout comme la direction électrique qui reçoit une programmation spécifique. Seul la transmission à double embrayage et 7 rapports SPEEDSHIFT MCT est disponible et dans la Black, reçoit une fonction RACE START plus pointu permettant des départs canon à tout coup. Le plus gros du travail a été accompli dans le moteur qui reçoit, les pistons, bielles et vilebrequin de la SLS. On revoit la cartographie moteur en conséquence et c’est 517 Hp qu’on à la clé. Le couple grimpe aussi en conséquence, avec 457 lb-ft disponible sous votre pied droit. Le 0 à 100 km/h chute à 4,2 secondes avec toute cette cavalerie. Il vous faudra 115 430 euros et le tout sera disponible en janvier 2012.
2012 Mercedes-Benz E63 AMG familiale.
Mercedes nous présente la version familiale de la très sportive E63 AMG berline. Pas de changement mécanique, seulement un énorme coffre et une capacité de chargement accrue. Malheureusement, la voiture ne fera pas le voyage jusqu’ici, pour l’Europe seulement.
2012 Scion iQ.
On savait déjà que la petite citadine de Toyota allait faire le voyage outre-Altantique, ou plutôt outre-Pacifique, mais on avait pas de date de commercialisation officielle. Eh bien!, c’est chose faite, elle sera disponible en concession au mois d’octobre cet automne. Il vous en coûtera 15 275 $US. Qu’est-ce que ce montant d’argent nous procure? On parle d’une sous-compacte dans les gabarits de la Smart, bien qu’elle soit pas mal plus large. On a quatre vraies places à l’intérieur et le tout est propulsé par un 4 cylindres de 1,3 litres avec 94 Hp et 89 lb-ft de couple, le tout accouplé à une transmission automatique CVT. La voiture sera distribué dans les concessionnaire Scion et on peut s’attendre à un prix sensiblement équivalent au Canada.
2011 Spada Codatronca Monza.
Pour ceux qui connaissent vraiment leurs voitures sports, le nom de Spada et Codatronca, vous dise peut-être quelque chose. Ou pour ceux qui sont fanatique du jeu vidéo Forza Motorsport 3, vous saurez de quoi on parle. Pour les autres, Spada est une firme italienne qui se spécialise dans le design et la conception de voiture concept ou de prototype, à l’instar de Pininfarina ou Bertone. La Codatronca avait vu le jour voilà quelques années, mais était resté à l’état d’unique exemplaire, la compagnie italienne n’ayant pas les reins assez solides pour lancé une production.
Cette fois on nous dit d’entrée de jeu qu’il ne s’agit que d’un prototype. Spada a reçu la commande d’une autre compagnie italienne Anzom, basé à Monza, pour construire une voiture unique pouvant démontré leur savoir faire en matière de design d’objets luxueux (Ils s’occupent du dessin de l’habitacle). Et voilà, la Codatronca Monza était née. On retrouve toujours un châssis tubulaire en acier recouvert d’une carrosserie en fibre de carbone, mais cette fois le toit a disparu pour transformer la voiture en spyder. Sinon côté moteur, on retrouve toujours le V6 de 7,0 litres dérivés de la Corvette. Cette fois-ci, on lui ajoute deux compresseurs volumétriques Rotrex pour l’aider à respirer, comme s’il en avait besoin. Résultat, la puissance grimpe à 720 Hp à 6 200 tr/min et le couple à 700 lb-ft à 4 200 tr/min. Le tout transmis aux roues au travers d’une transmission manuelle à 6 rapports. Les performances annoncées sont dignes d’une supercar avec 3 secondes pour 100 km/h et une vitesse maxi de 335 km/h. Rappelez-vous qu’il s’agit d’une voiture sans toit, alors bonjour votre brushing! Le tout pourra être commandé par vous, gens fortunés, mais à la pièce, puisque Spada n’a aucun plan de commercialisation pour l’instant.
2012 Toyota Hilux.
Mes lecteurs d’Amérique du nord connaissent le Toyota Hilux sous un autre nom. Eh oui! Il s’agit du nouveau Tacoma. Pour 2012, Toyota rajeunit un peu son pick-up compacte. La cabine avant est totalement redessiné ainsi que l’intérieur. Le tout, selon Toyota, pour plus de civilité et un comportement qui se rapproche plus d’une voiture. Les détails communiqués concernent seulement la version européenne. Faudra probablement attendre un peu plus pour la version nord-américaine, si elle est renouvelée, ce qui n’est pas certain. La version européenne reçoit deux moteurs diesel, soit un tout nouveau 4 cylindres en ligne de 2,5 litres et turbo-compressé avec la fameuse technologie D-4D. Ce moteur produit 144 Hp à 3 600 tr/min et 253 lb-ft de couple à 2 000 tr/min. La consommation moyenne est de 32 mpg et le Hilux n’émet que 193 g de CO2 par km. Ce moteur sera disponible en versions deux roues motrices ou quatre roues motrices avec une cabine 2 portes 2 places, 2 portes 5 places et 4 portes 5 places. L’autre moteur est toujours un 4 cylindres en ligne, mais de 3,0 litres cette fois. Il n’a pas changé par rapport à l’ancienne génération et est seulement disponible avec la transmission 4 roues motrices et la cabine 4 portes. Disponible dès cet automne en Europe et dans 135 autres pays et comme je vous disais, faudra attendre la décision de Toyota Canada pour savoir si le facelift fera le voyage jusqu’ici.
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