Salon de Chicago.

Cette semaine se tenait le Salon de Chicago aux États-Unis. Plusieurs nouveautés pour le marché nord-américain y étaient présentées. Je vous en fais la présentation ici.
 
2013 Acura ILX.
 
Acura nous dévoile la version de production du concept ILX présenté tout dernièrement à Détroit. La voiture de série est très proche esthétiquement du concept et Acura nous donne tous les détails technique. L’ILX reçoit trois 4 cylindres en ligne à essence de différente cylindrée. L’entrée de gamme se fait avec un 2,0 litres atmosphérique développant 150 Hp à 6 500 tr/min et 140 lb-ft à 4 300 tr/min. Le tout accouplé à une transmission automatique à 5 rapports. Vient ensuite une version 2,4 litres atmosphérique aussi avec 201 Hp à 7 000 tr/min et 170 lb-ft de couple à 4 300 tr/min. Accouplé à une transmission manuelle à 6 rapports, l’ILX atteint une consommation urbaine de 11,7 litres au 100 km en ville et 8,1 litres au 100 km sur autoroute.
 
Finalement, l’ILX sera offerte en version hybride parallèle avec le 1,5 litres à cycle Atkinson. Combiné avec le moteur électrique la voiture développe 111 Hp à 5 500 tr/min et 127 lb-ft de couple sur un plateau allant de 1 000 à 3 000 tr/min. On n’a pas de données de consommation pour l’instant, le tout devant être dévoilé à sa commercialisation cet été.


 
2013 Acura RDX.
 
Tout comme l’ILX présenté ci-haut, Acura nous présente le modèle de production de son nouveau RDX. Faudra sortir votre loupe pour voir la différence avec le concept présenté à Détroit en début d’année. Tout de même on a eu plus de détails techniques, alors voici! Le seul moteur offert est un V6 de 3,5 litres atmosphérique avec DACT et 24 soupapes. Il est équipé du système i-VTEC et de l’injection séquentielle multipoint, ce qui lui permet de développer 273 Hp. Le RDX sera disponible en version traction et intégrale avec dans les deux cas, une transmission automatique 6 vitesses. En version traction avant, le RDX consomme 11,7 litres au 100 km en ville et 8,4 litres au 100 km sur autoroute. Pour la version à traction intégrale, la consommation urbaine est de 12,3 litres au 100 km et la consommation sur grand route de 8,7 litres au 100 km. Le tout disponible dès cet été.


 
2012 Chrysler MOPAR ’12 300.
 
La première d’une flopé de véhicules préparé par MOPAR pour le Salon de Chicago. La MOPAR ’12 300 célèbre les 75 ans de la division de pièces de rechange. Le cosmétique est revu en profondeur, mais côté mécanique, seule le rapport de pont est changé pour une meilleure accélération. Le 0-100 km/h devrait se faire sous les 5 secondes, ce qui fait de ce véhicule le plus rapide des 300 outre la version SRT-8.


 
2013 Dodge Dart GTS 210 Tribute.
 
La Dart n’est même pas encore commercialisé que la division MOPAR prépare ses pièces de personnalisation. La Dart GTS 210 Tribute est disponible en deux versions, soit la «Stage 1» et la «Stage 2». La première version n’inclut que des accessoires de carrosserie ou d’habitacle. Je vous donne quelques photos pour vous montrer à quoi le tout ressemble. La «Stage 2» revoit la mécanique un peu avec une tubulure d’admission spécifique et un système d’échappement, en plus d’une reprogrammation moteur. La puissance grimpe de 184 Hp à 210. Le tout devrait être disponible cet été dans le catalogue de pièce MOPAR.


 
2012 Fiat 500 Stinger.
 
Idem pour la Fiat 500. Le premier «stage» comprend des accessoires cosmétiques, tandis que le «Stage 2» comprend une tubulure d’admission, un système d’échappement et des disques ventilés et percés. Pas de mots sur la puissance, mais le tout devrait rajouter quelques chevaux à la 500 Abarth.


 
2013 Ford Mustang Shelby GT500 Convertible.
 
Ford présente à Chicago la version découverte de sa Shelby GT500. Mis à part le toit, elle est mécaniquement identique à la version coupée. Pour mémoire, on parle d’un V8 de 5,0 litres à compresseur volumétrique développant 650 Hp et 600 lb-ft de couple. C’est suffisant pour amener le cabriolet à plus de 320 km/h, alors faites attention à votre chevelure!


 
2013 GMC Acadia et Acadia Denali.
 
GMC renouvelle son premier multi-segment à Chicago. Il s’agit d’une toute nouvelle voiture avec une nouvelle carrosserie et un nouvel habitacle. Par contre, la mécanique reste semblable au modèle précédent avec un V6 de 3,6 litres à injection directe et distribution variable. Il développe ainsi 288 Hp et 270 lb-ft de couple. Le nouvel Acadia sera disponible en version deux roues motrices à l’avant ou en version traction intégrale. On pourra se le procurer vers la fin de cette année et les détails de consommation et de performance ainsi que le prix seront communiqué plus tard dans l’année.


 
2013 Hyundai Elantra Coupe.
 
Hyundai nous présente la version coupée de sa berline compacte Elantra. La voiture fait partie de la stratégie 7/11 de Hyundai. C’est-à-dire, que la compagnie coréenne dévoilera 7 nouveaux modèles dans les 11 prochains mois, le tout ayant commencé avec la nouvelle Azera et la refonte de la Genesis Coupe. L’Elantra Coupe utilise la même plate-forme et le même moteur que l’Elantra de base, mais le tout a été recalibré quelque peu. Le moteur Nu de 1,8 litre reçoit une tubulure d’admission à géométrie variable en plus de l’injection directe et de la distribution variable déjà disponible sur l’Elantra 4 portes. Le moteur développe 148 Hp et 131 lb-ft de couple ou 145 Hp et 130 lb-ft de couple en version éco-énergétique PZEV. La suspension est aussi revue avec des tarages différents et des porte-fusées spécifiques. L’Elantra Coupe sera disponible dès ce printemps avec une transmission manuelle à 6 rapports ou une transmission automatique à 6 rapports.


 
2013 Hyundai Elantra GT.
 
Et voilà maintenant la version 4 portes à hayon de l’Elantra. En fait, ce n’est pas tout à fait le cas. Bien que l’Elantra GT partage la même plate-forme que l’Elantra 4 portes, elle est plutôt basée sur la i30 vendue en Europe et développé par le Centre technique Hyundai à Rüsselsheim en Allemagne. Certains points mécaniques comme le moteur et le châssis monocoque sont identique, mais les ressemblances s’arrêtent là. La suspension est fournie par Sachs et Hyundai Europe ainsi que Lotus s’occupe des réglages. Le tout devrait faire le voyage sans trop de modification puisque Hyundai nous annonce un comportement résolument sportif. L’Elantra GT rejoindra les concessions cet été.


 
2012 Jeep Compass True North.
 
Tout comme la Dart GTS et la 500 Stinger, le Compass reçoit le traitement MOPAR à Chicago. Dans le cas du petit sport-utilitaire, c’est surtout la suspension qui est revue avec un kit hors-route qui inclut des pneus BF Goodrich et une suspension plus haute de 51 mm. Le système de son est aussi modifié en profondeur avec des éléments provenant de chez Kicker Audio.


 
2012 Kia Track’ster Concept.
 
Kia nous présente un concept plutôt sympa. Le Track’ster est ni plus ni moins qu’une Soul deux portes. Dans le même exercice on en profite pour y installer  le 4 cylindres 2,0 litres turbocompressé de la Genesis, sans oublier de le faire passer par la gym. Il développe maintenant 250 Hp et est accouplé à une transmission manuelle à 6 rapports courts. Le tout n’est qu’un concept pour l’instant, mais la machine à rumeur qu’est l’internet nous affirme que le Track’ster a un potentiel de production. Il viendrait probablement prendre la même place que la Kia Forte Koup dans la gamme Soul.


 
2013 Nissan 370Z.
 
Un très léger facelift pour la 370Z. Faudra sortir votre loupe pour voir la différence. La mécanique demeure inchangée et le nouveau modèle rejoindra les concessions d’ici le printemps.


 
2013 Nissan NV200.
 
Un petit véhicule commercial pour Nissan qui vient se placer sous le NV pleine grandeur. Pas certain qu’il fera le voyage jusqu’au Québec, mais il est déjà en service comme taxi à New York.


 
2013 Volkswagen Beetle TDI.
 
Volkswagen installe son 4 cylindres 2,0 litres sous le capot de la nouvelle Beetle. Vous pourrez maintenant rouler avec notre huile à chauffage qui passe pour du carburant. La puissance annoncée est de 140 Hp avec 236 lb-ft de couple. La Beetle TDI sera disponible cet été.

Impression de conduite: 2011 Dodge Caliber SXT 4RM

Introduction.
 
Cinq ans, cinq ans que la Caliber est la seule voiture compacte offerte par le Groupe Chrysler. Cinq ans sans presque aucune retouche esthétique ni mécanique. La seule modification à la gamme eue lieu au début de sa carrière avec l’abandon du 4 cylindres 1,8 litres. La plupart des compétiteurs rajeunissent leur modèle tous les deux ou trois ans et certains revoit la mécanique à cette fréquence aussi. Comme quoi Chrysler est fiers de son bijou et que les ventes vont bien ! Est-ce que c’est vrai? Non justement. Les derniers chiffres que j’ai pu trouver à ce sujet datent de 2009, mais j’aurais tendance à croire qu’ils ne se sont pas vraiment amélioré. On parle de seulement 36 000 voitures vendues cette année là. Pendant la même période, un compétiteur direct, la Toyota Corolla, était vendu à 297 000 exemplaires. Faute à la voiture, au marketing, à la conjecture économique? Difficile à dire. Je vais tout de même essayé de répondre à une de ces trois questions, soit est-ce que le problème provient de la voiture comme tel.
 
L’offre de la gamme Caliber est très complète, on a pas moins de 5 modèles différents disponibles. Le tout commence avec un modèle économe dénommé Valeur Plus pour 14 595$, vient ensuite le SE Plus pour 16 395$ et le SXT à 19 495$, tous les trois équipé d’un 4 cylindres de 2,0 litres. Finalement, on a deux autres degrés de finition, équipés cette-fois d’un 4 cylindres de 2,4 litres, soit la Rush pour 21 995$ et finalement la Uptown au même tarif.
 
Le véhicule que j’ai essayé était une Caliber SXT à transmission automatique et mon essais s’est déroulé dans les rues et autoroutes de la région de Québec. Alors on y va et on répond à la question que je me pose.
 
Finition et intérieur.
 
Pénétrer à l’intérieur de la Caliber c’est faire face à un océan de plastique dur et beige. L’ambiance est stérile et platonique. L’assemblage est très ordinaire pour ne pas dire médiocre avec des parties du tableau bord qui ploie sous la pression de vos doigts. On est certainement pas au niveau d’aucune de ses compétitrices et le tout est franchement dépassé en 2011. Il y a certainement une amélioration par rapport à la SX 2.0 que la Caliber remplaça en 2007, mais une telle amélioration est loin d’être difficile puisque la SX était tout simplement crasse à cet égard. Une fois sur la route tout cet «à peu près» se ressent très vite. La moindre bosse ou imperfection de la route est transmise au tableau de bord et il émet grincement et vibrations. À améliorer de ce pas messieurs de chez Chrysler.
 
Au moins, la Caliber se rattrape un peu côté position de conduite. On est quand même bien assis et la position haute du chauffeur aide à bien cerner la circulation. Dépendant de la finition le siège conducteur est ajustable en hauteur et toutes les Caliber reçoivent un volant inclinable de série. On peut ainsi trouver la position de conduite idéale. Le pare-brise est peut-être un tantinet trop étroit à mon goût. À l’arrière les banquettes ne sont que ça avec une assise très plate et n’offrant aucun support. Par contre, les dossiers sont inclinables et rabattables 60/40. L’espace est suffisant, mais on est pas dans un salon de thé alors les grandes balades cinq à bord sont à oublier. Aussi, les grandes personnes trouveront certainement le plafond un peu bas à cet endroit. Reste l’insonorisation, qui comme la finition date des années 90, c’est surtout apparent sur autoroute où des bruits de vents et de roulements de toute sorte se font entendre. On peut quand même tenir une conversation, mais un aller-retour Québec-Montréal vous demandera toute votre énergie. Heureusement, on a droit à bonne sono avec de 4 à 6 haut-parleurs dépendant des options choisies, on peut même ajouter un caisson de grave et des haut-parleurs dans le hayon du coffre.
 
Parlant de ce dernier il est de très bonne dimension, de plus la Caliber n’est disponible qu’avec un hayon. L’orifice que ce dernier dégage est parfait pour charger des objets encombrants du à sa forme rectangulaire et régulière. On a des points d’ancrages, mais pas de filets à bagages disponibles. Bizarre. Avec les banquettes rabattues l’espace est énorme et j’aurais tendance à dire que c’est ce qui se fait de mieux dans la catégorie. Remarquez, j’ai pas sorti ma règle pour mesurer. L’ergonomie générale de la voiture est tout de même bien avec des coffres un peu partout dans la voiture et 6 porte-gobelets, tous capable d’accueillir votre liqueur McDo format «Supersize» .
 
Tenue de route et performance.
 
Bon à l’intérieur c’est pas fameux, une fois sur la route est-ce que ça s’améliore? Pas vraiment, mais au moins on a pas de défauts majeurs de ce côté. La motorisation de base est le fameux 4 cylindres en ligne GEMA, conçu en collaboration avec Hyundai et Mitsubishi. Dans la SXT il a une cylindrée de 2,0 litres et utilise un DACT de 16 soupapes. La distribution est variable sur la came d’admission, tandis que l’injection est électronique séquentielle multipoint. Le moteur développe 158 Hp à 6 400 tr/min et 141 lb-ft de couple à 5 000 tr/min. C’est suffisant pour faire passer la Caliber de 0 à 100 km/h en 9,5 secondes avec la transmission CVT. Le tout avec une consommation en ville de 31 mpg et 39 mpg sur autoroute. À l’usage, les accélérations sont un peu frigides et le moteur n’émet pas un son très agréable. Les relances sont tout de même suffisante pour se débrouiller dans la circulation urbaine et la voiture est capable de tenir une vitesse de croisière de 120-130 km/h assez aisément. Par contre, comme je le mentionnais ci-haut à ces vitesses, le bruit dans l’habitacle est assez intense. La transmission manuelle rajoute un peu de piquant dans l’expérience en grappillant un ou deux dixièmes de secondes à l’accélération.
 
Si vous voulez un peu plus de piquant, il existe une version de 2,4 litres du même moteur. La puissance grimpe alors à 172 Hp à 6 000 tr/min et 165 lb-ft à 4 400 tr/min. Bien que je n’ai pas essayé ce moteur dans la Caliber, j’ai pu l’essayé dans la Kia Koup SX et je dois dire qu’il n’était pas vraiment mieux que le 2,0 litre. Bien sûr, les performances sont meilleures, mais à peine, avec un 0-100 km/h en 9,0 secondes avec la transmission automatique. Vous aurez plus de facilité à tenir une vitesse de croisière sur autoroute, mais c’est à peu près tout. J’aurais souhaité que ce moteur donne plus de mojo à la voiture, puisqu’elle en a bien besoin, mais ce n’est probablement pas le cas.
 
La Caliber est disponible avec une transmission manuelle à 5 rapports et une transmission automatique CVT. C’est cette dernière que j’ai essayée et, bien que je déteste ce genre de transmission, elle n’était pas si pire. Contrairement à bien des modèles similaires, celle de la Caliber est capable d’aller jouer dans le compte-tours. On oscille entre 3 000 et 5 000 tr/min au lieu de rester planter sur un chiffre constant. De plus, dépendant de la finition vous aurez droit au système Autostick, qui permet de sélectionner soi-même les faux-rapports de transmission. C’est bien, surtout que la transmission nous laisse grimper jusqu’au rupteur. Néanmoins, les rapports sont étagés pour l’économie d’essence et non pour la performance alors faudra oublier la spéciale de rallye.
 
Côté châssis, c’est tolérable, mais encore une fois rien pour vous accrocher un sourire au visage. La direction est bien calibrée avec un bon rayon de braquage. Elle se charge bien en virage, mais côté sensation de la route on repassera. On croirait souvent rouler sur de la belle glace tant on est isolé de ce qui se passe aux roues avants. La suspension quant à elle sait être confortable, mais surtout sur les grosses ondulations de la route. Les plus petites imperfections et les nids de poule et compagnie remonte dans la cabine et font trembler le tableau de bord, déjà qu’il n’est pas très bien fixé. De plus, les barres stabilisatrices ne sont pas bien intégrées et on se fait brasser pas mal sur une chaussée inégale. On a au moins un bon grip, la voiture tenant sa ligne. Faudra juste évaluer la vitesse à laquelle on veut prendre une courbe, parce que ce n’est pas la direction qui nous renseignera. Finalement, les freins sont bien sans plus, on est dans la grosse moyenne.
 
Fiabilité.
 
La fiabilité de la voiture est correcte. Comme je vous le disais en introduction, cela fait 5 ans que la Caliber est vendue et il n’y a pas eu de changement mécanique important. Les propriétaires ne se plaignant pas de problème grave. Le moteur d’origine Mitsubishi et Hyundai est fiable comme dans le reste de leur gamme respective. Les autres composants mécaniques devraient facilement tenir le coup. Faites seulement attention à la transmission. Cela a toujours été un point faible des produits Chrysler et en plus, on a maintenant une transmission CVT qui demande tout de même une attention particulière.
 
Conclusion.
 
Est-ce que le manque de vente de la Caliber est dû à la voiture comme tel? C’est la question qu’on se posait au début de mon article. J’aurais tendance à dire oui. Elle n’est tout simplement plus d’actualité. Les matériaux et la mécanique sont dépassé et les acheteurs potentiels en veulent beaucoup plus que ça pour leur argent. Reste le prix qui dans le bas de la gamme est alléchant. À vous de décider si vous voulez économiser un peu d’argent, mais vous promenez dans une voiture dépassée. Remarquez, qu’elle a au moins le mérite d’être très sécuritaire. Vivement l’année 2012 où la Caliber sera remplacer par la nouvelle Dart qui est basé sur l’Alfa Romeo Giulietta.
 
Design et finition : 2/5
Moteur et performance : 3/5
Tenue de route et confort : 3/5
Fiabilité : 4/5
 
Total : 12/20

Les nouvelles M de 2012.

Donc je vous reviens avec les modèles M de chez BMW. On a droit à tout un changement, parce que pour la première fois, la marque bavaroise applique le badge M sur des véhicules diesel. Certains crieront au sacrilège, d’autres au génie. Je dois avouer que cela me fait peur un peu. Nul doute que les véhicules auront des performances hors du commun, mais qu’est-ce que cela annonce pour l’avenir? BMW a déjà fait disparaître ses moteurs atmosphériques qui chantaient dans les tours tels M. Pavarotti. Est-ce donc la fin du moteur essence aussi? Tant de questions si peu de réponses. En attendant, au Québec, on peut se consoler en se disant que les modèles M diesel ne feront pas le voyage jusqu’ici et qu’on aura toujours droit à nos M à essence et malgré tout, on doit féliciter BMW pour atteindre de si hautes performances avec de si bas impacts sur l’environnement.
 
2013 BMW M550d xDrive et M550d xDrive Touring.
 
Avec la M550d, BMW inaugure un tout nouveau moteur. Il s’agit du même bloc 6 cylindres en ligne de 3,0 litres que l’on connaît bien, mais les sorciers de chez M Gmbh y ajoute non pas un, non pas deux, mais trois turbocompresseur. Oui vous avez bien lu! Il s’agit d’un moteur tri-turbo. Le but étant d’offrir une réponse à la pédale la plus directe possible tout en portant attention aux normes environnementales. Les résultats sont probants, avec 381 Hp et 546 lb-ft de couple. C’est suffisant pour amener la berline M550d à 100 km/h en 4,7 secondes tandis que la version familiale, la Touring, fait le même exercice en 4,9 secondes. La voiture est limitée électroniquement à 250 km/h. Malgré toute cette performance, la consommation moyenne est de 6,3 litres au 100 km et de 6,4 litres au 100 km pour la familiale et 165 g de CO2 par km ou 169 g de CO2 par km dans le même ordre. Le moteur est équipé d’un système start/stop et du système d’injection d’urée AdBlue. Les accessoires moins énergivores et les freins régénératifs EfficientDynamics sont aussi inclus. Le tout est accouplé à une transmission automatique à 8 rapports revu par M Gmbh.
 
Le châssis est revu en conséquence et le tout reprend à peu de choses les éléments de la M5, ce qui fait de la M550d une vraie voiture M et non un simple bodykit. L’autre nouveauté qui en fera grincher plus d’un est que la M550d n’est disponible qu’avec une transmission intégrale. Le système maison, xDrive, est revu par M Gmbh avec une prépondérance pour le train arrière. Le communiqué de presse parle même de «drift» donc ça augure très bien. La nouvelle M550d sera dévoilé officiellement au Salon de Genève au mois de mars avec une commercialisation au printemps.




 
2013 BMW X5M 50d et X6M 50d.
 
Les sport-utilitaires X5 et X6 reçoivent le même moteur et le même traitement au niveau du châssis que la M550d ci-dessus. Le X5M 50d abat le 0-100 km/h en 5,4 secondes et le X6M 50d en 5,3 secondes. La consommation moyenne est de 7,5 litres par 100 km pour le X5M 50d et 7,7 litres au 100 km pour le X6M 50d, le tout pour 199 g de CO2 par km et 204 g de CO2 par km respectivement. Tout comme la berline, les deux camions seront dévoilé officiellement à Genève et utilise la nouvelle transmission automatique à 8 rapports.




 
2013 Ford B-MAX.
 
Un nouveau véhicule pour Ford qui sera présenté à Genève au mois de mars. Il s’agit d’un mini-van sous-compact probablement sur la plate-forme de la Fiesta. On n’a pas beaucoup plus de détails pour l’instant, mais on sait qu’il sera équipé du nouveau 3 cylindres en ligne de 1,0 litre turbo EcoBoost. La famille DuraTorq fera son apparition sous le capot aussi. Alors c’est un rendez-vous à Genève pour plus de détails.


 
2013 Smart Fortwo.
 
Smart renouvelle sa petite citadine. Il ne s’agit que d’un «facelift», la mécanique demeurant inchangée. On peut déjà se procurer la nouvelle Smart dans les concessions européennes, elle devrait rejoindre l’Amérique du Nord un peu plus tard.