2020/11/16

Voiture à essence. Niet!

 Salut tout le monde!

Aujourd'hui, je vais devoir faire un peu de politique. Je me suis toujours dit que mon blog allait se concentrer sur les voitures comme telles et non toute la polémique qui entourent ma passion ces temps-ci. Néanmoins, mon ami François et son collègue Justin viennent de nous en faire une belle ces derniers jours et je ne peux m'abstenir de commenter le tout. Je vais tout de même m'efforcer de garder un ton informatif.

En ce 16 novembre, le ministre québécois de l'environnement, M. Benoît Charette (non ce n'est pas le journaliste automobile bien connu), annonçait son ''plan vert'' pour lutter contre les gaz à effet de serres et améliorer l'environnement en général dans notre belle province. Dans ce plan, il est indiqué qu'un projet de loi sera mis à l'étude pour interdire la vente de véhicules à essence neufs dès l'année 2035. Parallèlement à cette annonce, M. Justin Trudeau, premier ministre du Canada, affirmait vouloir étendre une législation similaire dans tout le Canada d'ici 2040.

J'en vois déjà plusieurs avaler leur soupe de travers. Mais comme c'est souvent le cas dans notre politique de bas étage, il y a beaucoup de démagogie et de poudres aux yeux dans les affirmations de notre cher ministre. Je vais donc tenter de démystifier le tout pour vous et ainsi passer au travers de l'épais brouillard politico-abrutissant qui règne sur notre belle contrée en ces temps de pandémie.

Premièrement, l'annonce ne concerne que la vente de véhicules neufs. Elle fait suite à la loi qui applique un quota minimum de voitures électriques vendus par les concessionnaires québécois. C'est vous montrer à quel point nos politiques sont déconnectés de la réalité, car les concessionnaires n'ont pas beaucoup de pouvoir sur les modèles qui sont vendus dans leurs concessions. Cette partie de la loi reste en place.

Cela veut donc dire, que les véhicules usagés sont épargnées par ce projet de loi. Vous pourrez aussi continuer à rouler avec votre véhicule à essence en autant qu'il ait été fabriqué avant 2035. Idem, pour les véhicules hybrides qui sont considérés comme des véhicules électriques au terme de cette future loi.

Les rabais gouvernementaux sur l'achat de véhicule électrique restent en place à court terme, mais M. Charette a tout de même affirmé qu'il serait éventuellement revue à la baisse pour finalement disparaître complètement. Le prix des voitures électriques devraient baisser par lui-même avec la démocratisation des technologies utilisées. Il est donc normal que les rabais disparaissent avec la baisse des coûts d'acquisition. Rien à redire de ce côté.

Finalement, rien de vraiment méchant. Le marché de l'automobile risque d'être électrifié à 100% d'ici là de toute façon.

En conclusion. Bien que François Legault et son gouvernement essaient de nous faire croire qu'ils sont une figure de proue de l'électrification des transports, je voudrais rappeler à nos lecteurs que presque tous les gouvernements de la planète ont ou auront ce genre de législation en place pour 2035. La Norvège étant la plus radicale en interdisant la vente de tous véhicules de promenades ou commerciales, à essence ou diesel et ce dès 2025. Comme mot de la fin, je dirai simplement qu'on semble avoir de plus gros problème en ce moment avec notre système de santé défaillant. Faire une nouvelle avec ça et y investir 6,7 milliards frise l'irresponsabilité.

Je devrais avoir de vrais nouvelles pour vous dans les prochains jours. Il y a deux japonaises très attendues qui seront présentées sous peu.

Allez bonne route!

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