2011/07/17

Les nouveautés du mois de juillet.

Donc je vous présente aujourd'hui les nouveautés du mois de juillet. C'est tranquille de ce côté pour l'instant, mais l'automne s'annonce très occupé avec le Salon de Francfort au mois de septembre. En attendant on s'ouvre l'appétit avec quelques avant-premières.

2012 Audi A5 Sportback, Coupé et Cabriolet.
 
Audi renouvelle sa gamme A5. Il s’agit plutôt d’un facelift à mi-vie que d’une véritable nouvelle voiture. Néanmoins, on a plusieurs nouveautés, surtout au niveau mécanique. La carrosserie reçoit quelques subtils changements, les plus apparents se trouvant au niveau des phares qui sont redessinés pour 2012. Il y a aussi l’équipement qui est modernisé pour s’adapter aux exigences des années 2010.
 
Par contre, les plus gros changements se trouvent au niveau de la mécanique avec des nouveaux moteurs et un nouveau système quattro. L’entrée de gamme se fait avec un 4 cylindres en lignes essence de 1,8 litres. Il est turbo-compressé et développe 170 Hp et 236 lb-ft de couple. Le tout pour une consommation moyenne de 41 mpg et 134 g de CO2 par km. Vient ensuite le quatre cylindres de 2,0 litres bien connu dans la Golf GTI avec 211 Hp. La gamme pétrole se terminant avec un V6 de 3,0 litres à compresseur volumétrique déjà présent dans d’autres véhicules Audi. Ce dernier propose 272 Hp.
 
Pour les plus économes ou écolos d’entre vous on a une superbe gamme de moteur diesel. En commençant par un quatre cylindres de 2,0 litres turbo-compressé, le même qui officine dans plusieurs modèle Volkswagen et Audi. On parle de 177 Hp pour 50 mpg et 122 g par km de CO2. On a ensuite deux V6, tous les deux de 3,0 litres et turbo-compressé. En fait, comme c’est la mode en Europe, c’est seulement la cartographie moteur qui change. Le moins puissant donne 204 Hp et 48 mpg pour 129 g de CO2, tandis que le plus puissant donne 245 Hp. Audi nous promet un autre moteur diesel qui sera plus propre que tous ceux énuméré ici, il répondra aux normes Euro 6.
 
Côté châssis, ça reste du pareil au même avec quelques petits ajustements par-ci par-là. Le système quattro est maintenant équipé des engrenages en couronne de la RS5 et cela permet au système de faire du «torque vectoring» . Soixante-dix pour cent du couple peut être amené sur le train avant et quatre-vingt cinq pour cent sur les roues arrières. Pas de date de commercialisation pour l’instant, mais Audi nous promet une hausse de prix minime par rapport à la génération sortante. Faudra probablement attendre au Salon de Francfort de cet automne pour avoir plus de détails de ce côté.






 
2012 Audi S5 Sportback, Coupé et Cabriolet.
 
La sportive S5 reçoit les mêmes modifications que ces cousines moins athlétiques, la grosse nouveauté étant le retrait du V8 de 4,2 litres atmosphériques qui travail sous le capot de plusieurs Audi depuis la RS4 de 2006. Il sera certainement regretté, mais on ne le remplace pas par un manchot non plus. C’est le V6 de 3,0 litres à compresseur volumétrique de la S4 qui vient maintenant prendre place à l’avant de la S5. Ce moteur développe 333 Hp et consomme 20 % moins d’essence que le V8 qu’il remplace. C’est suffisant pour amener la S5 à 100 km/h en 4,9 secondes et à une vitesse limitée électroniquement à 250 km/h. Tout comme la A5, pas de date de commercialisation ni de prix pour l’instant.






 
2011 Brabus E V12 Cabriolet.

 
Ils sont fous ces germains. La compagnie de «tuning», quoique que l’on puisse presque les nommer constructeur, Brabus nous offre une version de 800 Hp du cabriolet Mercedes-Benz Classe-E. La compagnie allemande avait déjà sévis en nous présentant une berline Classe-E équipée du V12 de la S600 et bi-turbo, rien de moins.
 
C’est un peu la même recette ici. On commence avec le V12 de 5,5 litres de la S600, on remplace vilebrequin, bielles et pistons pour porter la cylindrée à 6,3 litres. Ensuite, on modifie les culasses pour un meilleur rendement et on installe des arbres à cames spécifiques. Les deux turbo-compresseurs sont remplacé par des éléments plus gros et on ajoute 4, oui 4 échangeurs liquide-air pour refroidir la charge d’air poussé par les turbines. Les collecteurs d’admission et d’échappement sont revus en conséquence et finalement, on transplante un nouveau cerveau au moteur avec une cartographie développé par Brabus. Résultats, 800 Hp à 5 500 tr/min et 1 047 lb-ft de couple. Le couple doit être contrôlé électroniquement à une valeur plus sûr pour la transmission automatique à 5 rapports, soit 811 lb-ft. Tout de même!
 
On s’attaque ensuite au châssis. Les voies avants et arrières sont élargies et accueillent des pneus immenses, 265/30ZR19 à l’avant et 295/30ZR19 à l’arrière. Le tout suspendu par des combinés ressorts/amortisseurs développés par Bilstein spécifiquement pour Brabus. Viennent ensuite les freins, qui avec toute cette cavalerie sont plutôt important. Des étriers en aluminium à 12 pistons pincent des disques en acier, percés et ventilés de 380 mm de diamètre. À l’arrière, ce sont des étriers à «seulement» 6 pistons cette fois, qui pincent des disques percés et ventilés de 360 mm.
 
On en aura bien besoin puisqu’ainsi équipé la E V12 passe de 0 à 100 km/h en 3,7 secondes, de 0 à 200 km/h en 9,9 secondes et finalement de 0 à 300 km/h en 23,9 secondes. Le tout pour une vitesse de pointe de 370 km/h. Rappelez-vous que nous sommes dans un cabriolet, alors bonjour le brushing! Le tout est à vous, directement de l’usine Brabus en Allemagne, pour la modique somme de 478 000 euros.


 
2011 Bugatti Veyron Grand Sport L’Or Blanc.
 
L’exclusivité, plus on a d’argent plus cela semble important pour nous. Être le seul à avoir une voiture comme la nôtre. Bugatti est passé maître dans cet exercice. On nous dévoile donc, un modèle encore plus exclusif qu’une Bugatti normale. Ce n’est déjà pas une voiture qu’on croise à tous les coins de rues, mais semblerait que la clientèle de la compagnie établit à Molsheim en France soit très exigeante. On s’associe donc à Königliche Porzellan-Manufatur Berlin, une manufacture de pièce de porcelaine très haut de gamme, pour offrir la Grand Sport L’Or Blanc. Mécaniquement, il s’agit d’une Grand Sport normal, si on peut utiliser ce qualificatif pour la Veyron. On lui fait un petit traitement cosmétique spéciale et ça donne ce que vous pouvez admirer dans la galerie photos. C’est une pièce unique pour l’instant, mais Bugatti affirme que le partenariat a été signé à long terme. On vous demandera la bagatelle de 1,65 millions d’euros pour avoir accès à la plus exclusive des Veyron.


 
2013 Peugeot 508 RXH.
 
Une nouvelle version de la berline française Peugeot 508, la 508 RXH se veut un multi-segment haut de gamme. On a pas beaucoup de détails pour l’instant, ce dévoilement se voulant une avant-première du Salon de Francfort qui aura lieu au mois de septembre. La motorisation est hybride en parallèle avec un quatre cylindres diesel de 2,0 litres turbo-compressé. On ajoute un moteur électrique sur l’essieu arrière pour créer le fameux système HYbrid4 et hop là! on a un véhicule à traction intégrale. Au total c’est 200 Hp qui sont disponible et la consommation s’établit à 71 mpg pour 109 g de CO2 par km. On aura plus de détails sur les prix et l’équipement à Francfort et il faudra attendre au printemps 2012 pour se procurer une 508 RXH.


 
2011 Renault Frendzy Concept.
 
En avant-première du Salon de Francfort qui se tiendra cet automne, Renault nous présente une étude de style pour un véhicule hybride. On ne parle pas d’une mécanique hybride, mais bien d’un véhicule multifonction. La Frendzy, peut autant servir de wagonnette de livraison que de mini-fourgonette pour la famille. L’intérieur étant étudié en profondeur pour subvenir à ces deux objectifs qui peuvent sembler contradictoire. On y intègre une tablette RIM PlayBook et certains sièges et accessoires sont soit amovibles ou reconfigurable pour une autre utilisation. La mécanique est électrique et provient de la Kangoo Z.E. À voir cet automne.


 
2012 Toyota Yaris.
 
Toyota nous avait déjà présenté sa nouvelle Yaris voilà quelques semaines. On a maintenant plus de détails techniques sur la petite sous-compacte. Elle est maintenant 100 mm plus longue, mais reste en deçà des 4 mètres. Un peu plus d’espace à l’intérieur donc. La hauteur hors-tout est diminué de 50 mm tandis que l’empattement est agrandi d’autant. Le pare-brise est maintenant plus incliné ce qui aide la Yaris à avoir un coefficient de friction de Cd 0,287, le meilleur de la catégorie.
 
En Europe on aura droit à trois moteurs, deux pétroles et un diesel. La gamme pétrole s’ouvre avec un 3 cylindres de seulement 1,0 litres. Il développe 69 Hp à 6 000 tr/min et 67 lb-ft à 3 600 tr/min. Il est équipé de la distribution variable VVT-i sur la came d’admission, ce qui lui permet d’avoir une consommation moyenne de 49 mpg pour 110 g de CO2 par km. Seule une transmission manuelle à 5 rapports sera disponible avec ce dernier. Vient ensuite un 4 cylindres de 1,33 litres avec la distribution variable sur la came d’admission et d’échappement Dual VVT-i. Il produit 99 Hp à 6 000 tr/min et 92 lb-ft de couple à 4 000 tr/min. La consommation est de 46 mpg pour 118 g de CO2 par km. Finalement, on a droit à un 4 cylindres turbo-diesel de 1,4 litres. C’est 90 Hp qui sont disponible à 3 800 tr/min et 151 lb-ft de couple sur un plateau allant de 1 800 à 2 800 tr/min. La consommation est de 60 mpg et l’émission de CO2 à 103 g par km.
 
Malheureusement, Toyota n’a pas donné de détails techniques ou de spécifications pour les modèles nord-américains. Avec la nouvelle Nissan Versa qui débutera sa carrière cet automne, on devrait voir arriver la Yaris peu de temps après. Reste à voir la motorisation que la Yaris nord-américaine recevra.

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